- ensablement
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• 1673; de ensabler1 ♦ Amas, dépôt de sable formé par l'eau ou par le vent; état d'une terre, d'un port recouvert ou engorgé par ces amas. L'ensablement progressif de la baie du Mont-Saint-Michel.2 ♦ Fait d'être immobilisé dans le sable. L'ensablement d'une voiture dans le désert.ensablementn. m. Action de remplir de sable; obstruction par le sable.|| Fait de s'ensabler.⇒ENSABLEMENT, subst. masc.A.— 1. Fait de s'ensabler. L'ensablement d'une rivière, d'un port. L'abri produit par cette digue [du port de Céara (Brésil)] a été suffisant, (...) pour provoquer un rapide ensablement de la surface abritée (QUINETTE DE ROCHEMONT, Trav. mar., 1900, p. 169).— Spéc. Action de sabler. L'ensablement du bosquet de Laurence et de notre cour (BALZAC, Corresp., 1821, p. 95).2. Lieu recouvert par du sable apporté par l'eau ou le vent. Un ramasseur de langoustes, disposant ses boutiques sur l'ensablement qui sépare le Port Soif du Port Enfer (HUGO, Travaill. mer, 1866, p. 229).B.— Action de s'ensabler, de s'échouer sur un banc de sable. Le fleuve, plus large, moins profond qu'en Nubie et baissant chaque jour davantage, rendait les ensablements plus fréquents (DU CAMP, Nil, 1854, p. 191).Prononc. et Orth. :[
] et [
]. FÉR. CRIT. 1787 écrit ensâblement. Ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1673 (Colbert cité par Arveiller ds Fr. mod., t. 26, p. 50). Dér. du rad. de ensabler; suff. -(e)ment1. Fréq. abs. littér. : 9.
ensablement [ɑ̃sɑbləmɑ̃] n. m.ÉTYM. 1673, au sens 2; de ensabler.❖1 (1864). Fait de s'ensabler (2.). || L'ensablement d'un port. || L'ensablement progressif de la baie du Mont-Saint-Michel.2 Amas, dépôt de sable formé par l'eau ou par le vent; état d'une terre, d'un port recouvert ou engorgé par ces amas.0 Un ramasseur de langoustes, disposant ses boutiques sur l'ensablement qui sépare le Port-Soif du Port-Enfer.Hugo, les Travailleurs de la mer, p. 229, in T. L. F.
Encyclopédie Universelle. 2012.